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LES MASSAGES-BIEN-ETRE
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Les bienfaits d'un massage
Le massage est une science de santé holistique. Il intervient quasiment sur toutes les fonctions et sur tous les systèmes du corps humains. Le massage et l’action du masseur, peuvent se caractériser par de nombreux bénéfices :
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Souplesse et mobilité : le massage contribue activement à la préservation de la tenségrité du corps.
Le corps est un assemblage dont la solidité et la mobilité prennent leur source dans la souplesse et l’interaction de tous ses composants structurants, que sont les tendons, ligaments, muscles et fascias. De nombreuses causes, endogènes (maladie, sédentarité, vieillissement) comme exogènes (sport, gestes répétitifs, interactions entre organes), peuvent altérer les propriétés de ces composants. Il en résulte des contractures, des inflammations, des raideurs ou des tensions. Le massage est une intervention mécanique qui favorise un retour à la souplesse et à la mobilité.
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Renforcement des fonctions métaboliques : le massage libère et active les fonctions métaboliques. Il stimule les défenses immunitaires.
Mieux oxygéné, drainé, irrigué, le corps est à même de se défendre, il est moins sujet à toutes formes d’intoxications et d’asphyxies. Les recherches sur l’Homme ont mis en évidence des effets directs du massage sur le nombre de lymphocytes. Le massage conduit également à la diminution de la cytokine, une molécule qui joue un rôle actif dans les inflammations chroniques, et du cortisol, hormone associée au stress (travaux du Cedars-Sinai Medical Center de Los Angeles).
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Gestion de la douleur et équilibre psychologique : Le massage inonde le cerveau d’informations sensorielles qui relèguent la douleur au second plan.
Les représentations les plus courantes véhiculent l’image d’une hiérarchie entre, d’une part, le cerveau et, d’autre part, le corps. Au premier le pilotage, les consignes, les décisions, les commandes, et au second l’application et la mise en œuvre. Il n’en est rien. Le second est tout autant aux commandes que le premier. L’un et l’autre se nourrissent, pas seulement de nutriments, mais de sensations. Ainsi, cet immense organe qu’est la peau, notre principale interface avec l’environnement (le chaud / le froid ; le sec / l’humide ; le dur / le mou ; l’agréable / le désagréable) préside tant à la douleur qu’au plaisir. D’aucuns affirment que l’on peut mourir de ne pas être touché.
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Lâcher-prise et qualité du sommeil : un massage profond est en mesure d’apaiser et de détendre le corps et l’esprit.
C’est prouvé : les mouvements profonds et appuyés du massage contribuent à stimuler la production d’endorphine et de sérotonine – hormones du plaisir et du soulagement. Les scientifiques ont également constaté que la production de cortisol, l’hormone du stress, est fortement inhibée, et que la pression sanguine baisse.
Parfois également, le sommeil se refuse parce que le cerveau n’y est pas prêt. Le massage favorise un lâcher-prise qui montre la voie d’une quasi-méditation, ou d’une quasi-hypnose. Un état dont le cerveau conserve la mémoire pour le retrouver ultérieurement, à l’heure du sommeil du soir.
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Le massage, un puissant anti-inflammatoire : les sportifs ont depuis longtemps ressenti les bénéfices du massage après un effort intense.
Des chercheurs se sont attachés à comprendre pourquoi. Ils ont mis en évidence que le massage réduit la production des cytokines, un élément qui joue un rôle essentiel dans l’alimentation de la réaction inflammatoire, et que, à l’inverse, le massage stimule les mitochondries, éléments contributifs de la réparation des cellules. L’auteur de l’étude, le Dr Mark A. Tarnopolsky, en conclut que le massage offre l’intérêt de conjuguer réparation et réduction de la douleur. En cela, il prend l’avantage sur les anti-inflammatoires non stéroïdiens qui pour leur part réduisent l’inflammation et la douleur, mais retardent la récupération cellulaire et présentent de nombreux effets secondaires indésirables.
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L'estime de soi par la ré-appropriation de l'image corporelle : le massage ouvre un chemin pour se réapproprier son image corporelle.
La démarche qui conduit une personne à venir vers un masseur bien-être passe en premier lieu par un rapport à son propre corps. Il faut accepter d’être touché. Pour faire cette démarche, il est donc nécessaire d’avoir fait soi-même un certain chemin quant au rapport à son corps.
Ce chemin se prolonge dans le massage. Pour certaines personnes, le fait même d’avoir franchi le pas constitue une petite victoire sur elle-même qui procède déjà d’une modification dans l’acceptation de son corps et dans la valorisation de son image.
Mais le bénéfice réside surtout dans le massage lui-même qui, plus particulièrement pour un massage corps entier, va conduire à renforcer l’image corporelle globale : à la fois la perception de l’unité du corps, puisque le massage concerne toutes ses parties, et également la perception de la « solidité » du corps car le massage va aller mobiliser les muscles cachés sous la carapace.
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La sollicitation du corps sensible : bienveillant, le toucher du massage ouvre à l’acceptation de soi-même.
Le massage envoie au corps, et au cerveau, un message de « sensibilité », voire de « sensualité », qui s’avérera une découverte ou, le plus souvent, une reconquête, une ré-autorisation, de l’acceptation de soi-même comme « être sensuel ». Avec pour immense avantage que cette reconquête ne provient ni de soi-même ni d’un autre qu’il faudrait gérer. Le masseur est là pour cela : son geste a ceci de particulier qu’il peut être reçu avec bienveillance tout en demeurant neutre. Une situation très confortable pour le recevant, qui s’autorise une réappropriation sans risque et sans engagement.